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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 14:39

Sous le choc !

 

La France est aujourd’hui touchée dans son cœur.

 

Chaque Français aujourd'hui est touché…

 

Un acte d’une exceptionnelle barbarie vient d’être commis, contre un journal c’est-à-dire contre l’expression de la liberté.

 

Une attaque odieuse contre un des piliers de notre démocratie, un acte d'une barbarie extrême contre ceux qui, au quotidien, font vivre l'information et animent le débat public.

 

Dans ces moments-là, il faut faire bloc, montrer que nous sommes un pays uni, que nous savons réagir comme il convient, c’est-à-dire avec fermeté, mais avec toujours le souci de l’unité nationale.

 

La République apportera sa meilleure réponse : l'unité nationale et la fermeté face à ceux qui s'en prennent à elle.

 

La liberté sera toujours plus forte que la barbarie. La France a toujours vaincu ses ennemis quand elle a su justement faire bloc autour de ses valeurs.

 

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 14:24

CG66-On-est-des-Charlie-copie-1.jpg

Rassemblement mercredi 7 janvier devant le Conseil Général

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 14:02

Le 26 août est un jour douloureux.


Aujourd’hui le département a perdu l’un de ses enfants, un enfant à l’image du département, libre, rebelle, généreux.


Cet enfant c’était Christian BOURQUIN.


Combattant invétéré de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, soutien inébranlable des faibles, militant inaltérable du progrès social, incontestable humaniste, lucide dans l'analyse, ferme dans le dessein, impérieux dans l'action, et poursuivant sa route, il s'est dévoué au département des Pyrénées-Orientales.


Les hommages dans la presse pleuvent. Sa mort à l'âge de 59 ans bouleverse la classe politique, nous a tous bouleversés.


De mémoire, on ne peut se souvenir d'une unanimité aussi complète, d'une émotion aussi intense après la mort d'un leader politique du département.


Aujourd'hui, sous le coup de l'émotion, tout le monde mesure la dette envers Christian BOURQUIN, il faudra sans doute très longtemps pour comprendre l'immensité des transformations qu'il a provoquées ou accélérées dans le département, plus fondamentales sans doute que celles qu'aucun autre homme politique dans l'histoire du pays catalan avait entraînées.


Il appartient avant tout à tous ceux qui l'ont soutenu, de poursuivre la tâche qu'il avait entreprise, selon sa propre prédiction en montrant au peuple l'exemple de la volonté, de l’effort, du travail et de la cohésion qu'il leur avait lui-même inspiré.

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 08:28

          Séance du conseil Municipal

   du

        lundi  8 septembre 2014

  à

   19h00

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 08:23

                                 


                               Séance du Conseil Municipal

Jeudi 12 juin à 19h00

Salle Escaro

Mairie de Saint-Cyprien

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 18:46

       70ème anniversaire du Débarquement …  

                               … ne   jamais oublier le combat pour la liberté.

 

Il y a tout juste 70 ans, les troupes alliées, au cours de l’opération Overlord, atterrissaient en Normandie et remportaient une victoire décisive contre les troupes allemandes et affranchissaient la France et l’Europe du joug nazi. C’en était fini du conflit mondial sans précédent qui a donné la mort à près de 60 millions de femmes et d’hommes et a vu l’Europe dévastée.


Nous rendons hommage à l’ensemble des hommes des forces alliées qui ont mené cette opération décisive, au péril de leur vie, à la résistance française qui y a contribué et à toutes les victimes civiles de cette tragédie.


Le 6 juin 1944 est un jour fondateur pour l’histoire et l’identité de l’Europe, pour ses peuples et ses nations. Il tourne la page d’années de barbarie nazie. Nous en sommes les héritiers. Nous devons chaque jour nous souvenir de l’esprit et du courage de ceux qui ont combattu pour notre liberté. Ce souvenir doit constamment nous accompagner, afin que l’intolérance et la haine n’aient plus d’écho.


Il appartient maintenant aux Etats européens de veiller à garantir que l’Europe demeure cet espace de paix, de justice et de liberté.

 

 

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 22:38

 

Il serait vain de minimiser le choc électoral que nous venons de connaître dimanche soir.


Cette débâcle électorale coïncide avec la victoire annoncée du Front National. Nous ne pouvons contester les chiffres : un électeur sur quatre a choisi de voter pour les listes nationalistes dans notre pays.


Le Front National est en tête dans 5 grandes régions sur 7. 24 eurodéputés français seront des eurodéputés frontistes.


La poussée des nationalismes touche l'ensemble de l'Europe : 23% au Danemark, 22% au Royaume Uni ou encore 20% en Autriche.


Il y a désormais trois camps politiques en France entre la droite, la gauche et l'extrême-droite, à part quasi-égale.


Ces scores sont également le fruit d'une abstention abyssale : 57% des électeurs n'ont pas pris la peine de se déplacer à l'occasion de ce scrutin.


La première étape de toute reconstruction est de regarder les choses en face.


C'est évidemment plus qu'une alerte. Il est impossible de dire qu’il ne s’est « rien passé ». Dans les PO, le Front national est arrivé en tête et notamment à Saint-Cyprien. L'abstention massive ne fait pas de cette formation le premier parti de France, même si nous savons que, par une étrange filiation, comme si un parti ou un pays ne pouvait recruter son "chef" que dans une seule famille.


Ne pas nier cette réalité est le premier pas pour tirer les enseignements les plus justes de ce scrutin


Au-delà de l'émotion forte que provoque ce résultat, l'effondrement des voix des Partis Républicains doit conduire à un véritable travail d'analyse. La nature de l'élection n'est pas seule en cause. Une campagne courte, peu et mal médiatisée, n'est pas l'entière responsable de cette situation. Les résultats de ce scrutin sont d'abord la conséquence de son éloignement des préoccupations quotidiennes des Français. L'incompréhension face à la politique menée, qu'elle soit bonne ou mauvaise, son encore trop faible lisibilité, ont ajouté à cette défaite.


Les Cyprianais comme l’ensemble des Français, ont exprimé un besoin de repères, d'Etat, de solidarité sociale, de valeurs, de Nation, d'harmonie fiscale. Ils ont voté en tenant compte de leur inquiétude devant une Europe qui va à hue et à dia, devant une mondialisation qui nous rapetisse, devant un avenir qui ne donne à nos enfants ni emploi, ni croissance. Ils n’ont pas été sensibles à des arguments vieux de trente ans, quand ce n’était pas d’un siècle. Si l'Europe ne fonctionne pas, ce n'est pas son peuple qu'il faut changer. C’est son avenir.


Pour éviter que les échéances qui s'annoncent, ne soient de nouveaux échecs, il faut initier un dialogue citoyen et contribuer à réhabiliter, à restaurer le débat sans lequel il n’est pas de politique et en l’absence duquel les idéologies les plus dangereuses, les projets les plus absurdes -ce sont parfois les mêmes- prospèrent.


Rien ne serait pire que le renoncement ou la résignation, nos valeurs -nous en sommes convaincus- restent celles qui ont défendu, défendent et défendront le mieux nos concitoyens contre les menaces qui les inquiètent. Nous refusons la fatalité économique.


Nous ne partageons pas l'idée que les Cyprianais, par colère, par désarroi, tourneraient le dos au développement économique, à la culture et à l'éducation, à la devise de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité.


Il faut retrouver le chemin de leur cœur. 

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 11:54

Les Institutions Européennes.

L’Europe c’est compliqué, c’est une bureaucratie à  laquelle les citoyens ne comprennent rien. Les eurosceptiques tiennent en permanence ce discours qui permet surtout de dissuader les citoyens de se pencher vraiment sur les enjeux européens. Car, ils pourraient se rendre compte que ceux qui critiquent l’Europe sont très souvent ceux qui la dirigent.

Le fonctionnement des institutions n’est pas si compliqué à comprendre pour peu qu’on se donne la peine de prendre le temps de regarder qui fait quoi. Il ne faut bien sûr pas comparer les institutions de l’Union Européenne avec celles de Ve République.

Le conseil européen est composé des chefs d’état ou de gouvernement. Il est l’organe stratégique qui décide des grandes orientations politique de l’Union.

Ensuite, trois instances se partagent le pouvoir. Le conseil de l’Union européenne est composé de ministres en exercice. La commission européenne est l’organe exécutif. Elle est composée de commissaires désignés par les Etats. Elle est responsable de la proposition et de la mise en application des lois européennes, du respect des traités et de la gestion quotidienne de l’Union européenne.

Le parlement européen est le seul organe élu directement par les citoyens européens. Il est composé de 751 députés. Il dispose du pouvoir législatif pour adopter les textes règlementaires et les traités internationaux. Il joue également un rôle de contrôle de la commission européenne et dispose aussi d’un pouvoir de nomination pour le président de la commission. Il dispose également d’un pouvoir de sanction en pouvant, par exemple, voter une motion de censure.

Les parlementaires européens peuvent poser des questions écrites et orales à la commission ou mettre en place des commissions d’enquêtes.

Dimanche 25 mai, les électeurs français éliront 74 députés européens.

Le 25 mai, un seul jour, un seul tour !

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 10:02

 

Quelques RDV de la semaine :

 


Mardi 29 avril à 19h00 - Conseil Municipal

 

Mercredi 30 avril à 10h00 -  CCAS

 

Mercredi 30 avril à 18h00 -  Conseil de communes

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez
21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 18:09

Au nom de mon groupe et avec votre autorisation, je désirerais faire une déclaration.

M. le maire, mesdames et messieurs les adjoints, mesdames et messieurs les conseillers municipaux.

Les électrices et les électeurs ont tranché.


Les Cyprianais et les Cyprianaises ont souhaité reconduire l'équipe sortante, nous prenons acte de leur décision.

Lorsqu’on fait de la politique, s’il est bien une chose que l’on doit prendre avec humilité, c’est le verdict des urnes. Il est sans appel et je souhaite donc au Maire de Saint-Cyprien, pour le bien de notre ville, toute la réussite et le courage possibles.


Maintenant, nous avons le devoir de comprendre et de répondre au message exprimé par ce vote… ou ce non vote.

Il y a d'abord un message national. En 2012, les Français ont élu François Hollande à la présidence de la République.Ils sont déçus, et je le comprends. Si je veux rappeler les progrès réalisés depuis deux ans — le chômage des jeunes est en baisse, la croissance amorce un rebond, des mesures fortes ont été prises pour les droits des consommateurs, le logement, l'économie, l'égalité — je n’oublie pas que beaucoup d'entre vous vivent encore des situations difficiles. Et si je veux croire que le nouveau gouvernement, resserré et volontariste, saura y répondre, je n’attends pas le salut seulement de l’Élysée ou de Matignon : en tant qu’élue locale, j’entends porter ces aspirations à plus de changement.


Soyons lucides sur la situation locale, il ne s’agit pas d’accuser tel ou tel, nous avons chacun notre part de responsabilité. Le rejet de la liste majoritaire était plus facile, sur des anciens élus, des différentes majorités.  La poussée du FN, a contribué aussi à ce vote, dans une liste un colistier était encarté au FN et l’affichait sans réserve, sur une autre liste c’était plus voilé.


L'impuissance apparente de la politique à pouvoir changer la vie des gens contribue aussi à ce rejet et à l'abstention. Il incombe donc aux responsables politiques de se donner les moyens d’agir.


D’une part, il faut que les acteurs politiques prennent conscience de leur responsabilité : ce que nous disons nous engage et, une fois élus, nous sommes tenus d’appliquer ce que nous avons promis.

M. Del Poso votre programme en main, nous vous interrogerons régulièrement sur l’avancement de vos promesses.

D’autre part, il faut que nous nous engagions réellement sur le chemin de la participation active des citoyens.

M. Del Poso votre programme en main, pouvez-vous pendant ce mandat vous engager sur le chemin de la participation active des citoyens ?

M. Del Poso votre programme en main, pouvez-vous vous engager à ce que régulièrement les commissions fonctionnent avec un véritable débat entre opposition et majorité.


C’est la condition pour reconstruire, pas à pas, une démocratie vivante.


Si le temps du politique devrait être un temps long, il se trouve broyé aujourd'hui par le rythme rapide de la communication. Plutôt que de nous y coller sans réflexion, il nous faut revenir aux réalités quotidiennes des gens. C’est à partir de là que nous pourrons leur proposer des réponses qui permettent vraiment de penser l'avenir. Des questions complexes nécessitent des réponses complexes : celles-ci ne peuvent surgir toute faites de programmes électoraux concoctés à intervalles réguliers et sur lesquels les citoyens auraient à se prononcer une fois pour ne plus rien avoir à dire pendant cinq ou six ans.


Il est maintenant de la responsabilité des élus et des militants — et je pense en particulier aux membres de mon équipe – mes colistiers, les militants —  de renouer un dialogue permanent avec la société, de construire les cadres de réflexion et d’échanges nécessaires pour que la politique se retrouve au cœur de la société, et non plus au-dessus ou à côté d’elle.


Paradoxalement, nous avons une opportunité pour cela à Saint-Cyprien: six ans d’opposition.


Je voudrais terminer mon propos par esquisser quelques pistes qui me paraissent importantes.


Ma conception est celle commune à toute l’équipe, l'élue de l'opposition que je suis, que nous sommes avec Franck Antoine se mettra au service de cette reconstruction, dans un esprit de travail et d'apaisement retrouvé.


Apaisement, ai-je prononcé. Ce serait bienvenu après tant de passions, de provocations, tant de mots qui n’auraient jamais dû être prononcés — il y en a encore tellement -, de phrases qui sont lâchées ici ou là et qui désorganisent l’esprit public. Oui, apaisement.


 Ce travail ne sera pas une mince affaire. Mais ça n'est jamais une mince affaire que de penser et faire vivre la démocratie.


Être élu·e d'opposition, c'est faire vivre la démocratie dans le sens le plus noble du terme.


On ne retient souvent des élections municipales que les noms des gagnants ou des battus. En oubliant trop souvent les colistiers qui ont participé aux campagnes électorales et toutes celles et ceux qui pendant 6 ans élus de l’opposition participeront à la vie démocratique de la commune. Cet engagement, souvent anonyme mérite d’être salué car ce sont ces élus qui font vivre la démocratie au quotidien.


La campagne qui vient de s’achever fut agréable. J’ai une pensée particulière pour tous les militants qui s’y sont investis sans compter autour de l’équipe, et pour lesquels le résultat est une forte déception, j’ai une pensée très forte pour tous les colistiers de l’équipe, des hommes et de femmes de grande qualité : je veux leur dire que depuis des années pour certains, des mois pour d’autres nous avons travaillé ensemble pour ce Saint-Cyprien que nous  souhaitons  tous, je veux leur dire que j’étais très fière d’être à leur côté, je veux leur dire que j’étais la tête de liste, leur tête liste et que je suis et je reste leur responsable, leur leadership, il n’y a rien, ni personne au-dessus de moi et donc au-dessus d’eux, de nous, je veux leur dire que cette défaite n’aura servi à rien si nous en restons là.


Nous avions un projet, nous serons fidèles à ceux qui nous ont élu·e·s et nous ne faiblirons ni sur nos valeurs, ni sur nos actions. Nous savons la responsabilité qui est la nôtre, car nous mesurons l'attente de nos concitoyens.


Nous serons présents, au sein du conseil municipal comme dans la ville, à l'écoute de nos concitoyen·ne·s pour jouer pleinement le rôle de représentants qu'ils nous ont confié. Nous nous engageons, à organiser la diffusion des informations et de notre travail auprès des Cyprianaises et des Cyprianais.


Nous saurons nous opposer lorsqu'il s'agira de le faire, mais nous nous engageons à ne pas jouer l'opposition stérile. Nous travaillerons à construire des propositions, que la majorité devra écouter et prendre en compte si elle souhaite vraiment, comme nous, œuvrer dans l'intérêt des Cyprianaises et des Cyprianais.


Le combat qui doit être toujours le même, toujours celui, depuis que la démocratie existe, entre la peur et l’espoir, entre la résignation et le sursaut, entre l’agitation et le changement.


 Alors ouvrons une nouvelle page.

 

 

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Published by Marie-Pierre Sadourny-Gomez